Mobilité des plombiers d'Angers en Crète

Le mercredi à 15h30, retour aux bureaux d'ECTA, après les 2 derniers jours de travail en entreprise, pour l'évaluation finale de la mobilité.

Un par un, les apprentis évaluent: l'hébergement, les transports locaux, l'entreprise dans laquelle ils ont été placés, les excursions, la période pendant laquelle a eu lieu la mobilité, la durée de la mobilité, les cours de grec et enfin l'ensemble de la mobilité elle- même. Ce sont les apprentis eux-mêmes qui ont choisi les thèmes à noter. Nous avons discuté du résultat, du pourquoi, du comment etc...

Ensuite ils ont rempli un questionnaire papier par rapport à leur travail en entreprise, sur les cours de grec et sur l'hébergement, puis retour à l'hôtel. Demain c'est le départ, il faut vérifier que les valises ferment !!! ou qu'elles ne sont pas en surpoids...

4h du matin devant l'hôtel:

5h 20 du matin, arrivée à l'aéroport:

Bien sur ça ne ce voit pas sur les photos mais il y avait vraiment beaucoup de vent ce matin là. A l'aéroport nous apprenons que notre avion qui devait arriver la veille n'était pas là suite aux conditions météo. Pas de panique nous pouvons prendre un autre avion à la même heure. Cependant l'avion a quand même décollé avec une demi- heure de retard....

Le vol n'a pas été sans turbulences !!!

A Athène nous avons du courir pour attraper notre correspondance pour Paris. A la base nous n'avions qu'une heure entre les deux vols et avec le retard du premier nous pensions même que nous allions manquer la correspondance ! Mais ils nous ont attendu ! Ouf !

De nouveau dans l'avion, les apprentis et le formateur Grégory décompressent:

Et pourtant, pendant ce vol aussi il y a eu des turbulences ! Mais incroyable, ils arrivent à dormir.

Arrivé à Paris vers 11h45 le choc est rude... Il fait 5° C !!!!!

Un petit tour de CDGVAL pour rejoindre la gare TGV de Roissy:

 Gare TGV, il nous faut attendre jusqu'à 14h49 notre train. Tout le monde en profite pour déjeuner et découvrir que "oui, c'est pas donné les tarifs dans une gare" ! Et ensuite on attend....

Et on remplit les derniers papiers...

et le train est arrivé, nous sommes tous bien rentrés chez nous à Angers.

AU REVOIR ET MERCI !

 Lundi matin nous voilà partis en ce beau jour férié national pour le sud de la Crète, à quelques 2h30 de route de Rethymno

Arrivée à Sougia (prononcez "Souya"...).

Sougia est un petit village du sud-ouest de la Crète. Sougia compte 109 habitants à l'année... et BEAUCOUP de chèvres !

Le port de Sougia

Et nous partons par le sentier de randonnée, le bus nous attendra à Paleochora (il lui faudra une heure pour faire le trajet...).

Comme dit l'histoire (pour ceux qui connaissent): jusqu'ici tout va bien !

le sentier est plat, c'est très joli, plutôt sympa la rando !

Ah, à se réjouir trop vite...

Au sommet...

Logique, arrivés en haut, il faut bien redescendre !

et après ça remonte...

Ils font mine d'attendre les derniers mais en fait ils se reposent !

Un nouveau sommet conquis ! Waouw ! Magnifique vue !

 Lissos en contrebas, à I'arrière de la baie d'Agios Kyrkos

et on redescend...

Après une heure de marche...

Lissos était l'un des ports de l'antique cité d'Elyros. A l'époque romaine, la ville continua à prospérer autour de son temple réputé d'où les nombreuses ruines qui subsistent depuis. A la première période byzantine, l'endroit est devenu un centre religieux comme en témoignent les restes de deux basiliques paléochrétiennes.

Le site archéologique, fouillé entre 1957 et 1960 s'articule autour du temple d'Asklèpios construit entre le IV et IIIe siècle avant notre ère. Le sol en mosaïque de galets, plus récent puisque daté du Ier siècle de notre ère, représente des animaux et des figures géométriques de style dorique. L'eau thermale qui jaillissait autrefois de la fontaine sacrée étaient considérée comme ayant des pouvoirs de guérison et a rendu célèbre le site. Dans le secteur ont été trouvées une vingtaine de statues et de nombreux objets votifs visibles maintenant au musée archéologique d'Hania. Les autres recherches effectuées ont
permis d'identifier les vestiges d'installations portuaires, d'un aqueduc, de bains publics et d'un petit théâtre romain. Quant à la nécropole située sur le flanc ouest, elle est composée de 118 tombes faisant essentiellement partie d'un grand ensemble de constructions voûtées. Enfin, les chapelles byzantines d'Agios Kyrikos et de Panagia ont été édifiées sur les ruines des deux basiliques paléochrétiennes.

Lieu de culte dédié à Asklèpios, dieu de la médecine, et à sa fille Hygie, déesse de la santé, de la propreté et de l'hygiène. Asklèpios est représenté avec un bâton autour duquel s'enroule un serpent. Ce symbole deviendra par la suite celui de la médecine.

Nous on en profite surtout pour remplir nos bouteilles !

Une petite pause et c'est reparti ! Tiens, ça monte...ça nous change...

Lissos est maintenant derrière nous

Tout là-bas, au loin, mais si ! Regardez bien, c'est Paléochora !

Nous avons rencontrés un marcheur solitaire, une famille, une voiture avec un anglais et des chèvres, des centaines de chèvres!

Des cailloux et des chèvres...

Des cailloux et la mer...

 Le sentier devient de plus en plus abrupt et rocailleux

Les plantes que l'on voit (bien que ce soit l'hiver) sont très jolies ! Vous pouvez aussi voir mon pied, preuve que j'étais là !

ça redescend...

Petite pause déjeuner sur la plage mais pas de baignade, pas le temps !

Le sentier européen E4 est un sentier européen de grande randonnée d'une longueur totale de 10 450 km !!!!! qui se déroule d'ouest en est. Il débute en Espagne, puis passe par la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce (en passant par la Crète) pour finir en Chypre.

Les dernières heures (les 25 dernières si j'ai bien compté...) de la randonnée sont plus faciles, on reste presque au niveau de la mer

Comme sur tous les chemins de randonnée du monde on peut voir des petits cairns qui nous aident à ne pas nous perdre. Merci !

Je l'aime bien moi cette photo ! Est-ce qu'il appelle à l'aide ? Attendez- moi? Il compte les apprentis sur ses doigts?

la plage de Gianiskari

Après la plage, nous rejoignons une route de terre qui elle-même nous mène à de l'asphalte, la civilisation quoi !

ça, c'est la route qui n'est plus à faire !

Arrivée à Paleochora... déjà ?

 Une source importante de revenu du village et de sa région est la culture maraîchère sous serres et la production d'huile d'olive. 

Paleochora est un petit port du sud de la Crète et une destination incontournable pour ceux qui cherchent à fuir le tourisme de
masse. C'était la destination phare des hippies autrefois qui en ont fait une étape sur la route de Katmandou. Même si le tourisme s'est largement développé, le village conserve un charme traditionnel et un cadre de vie agréable. C'est la seule station de l'île qui n'arrête pas totalement son activité en dehors de la saison touristique, ce qui en fait un lieu de résidence pour les amoureux de la Crète en "hors saison".Il n'y a pas d'attrait particulier dans cette petite station pas de boîte de nuit ou autres, pas de musée ni de monuments, juste un petit port crétois aux petites maisons traditionnelles massées les unes contre les autres. Pourtant, lorsque la ville était aux mains des Vénitiens ceux-ci ont construit un château sur la butte qui domine la mer, le Selino Kastelli qui fût malheureusement détruit par Barberousse au 16ème siècle.

Après l'effort, déjeuner à Paleochora et retour à l'hôtel. Le retour n'a rien d'intéressant, tout le monde dormait...

PS: j'ai lu sur un site internet ceci :

Sougia - Lissos - Paleochora

Distance : 17km

Difficulté : longue randonnée.

Alors je voudrais savoir si j'ai marché 13kms700 ou 17 kms ????? Mes pieds me disent 35kms 253.... Mais ça valait la peine ! Les vues sont magnifiques, les chèvres un peu sauvages mais sympathiques et merci à mes compagnons de randonnée pour cette belle journée.

Samedi matin, en attendant le groupe, je suis allée voir si par chance il y avait enfin de l'eau dans la piscine de notre hôtel ...

 Non, toujours pas, c'est sans doute encore l'hiver...

Tant pis, le groupe ira quand même à l'eau ! Et oui, ce matin nous avons un baptême de plongée au programme.

9h30, l'équipe vient nous chercher.

Le centre de plongée Atlantis fut fondé en 1993 par Giorgos Gioumbakis. Le centre se trouve à Adelianos Campos près de Rethymno. Depuis 2002 un deuxième centre est ouvert  à Panormo. L'équipe de moniteurs, instructeurs d' Atlantis entraînent les plongeurs débutants et accompagnent les plongeurs confirmés selon les standards PADI. Les plongées se font en petits groupes avec une attention personnelle. La sécurité est la priorité du centre de plongée Atlantis

En rouge c'est Giorgio, le boss !

On passe d'abord au centre pour récupérer tout le matériel et signer les papiers (et payer aussi, il faut bien...)

Ci- dessous Angelo de l'équipe de plongée

Il y a un questionnaire de santé à remplir (sujet à la claustrophobie, problème d'oreille etc...).

Le questionnaire est en français heureusement !

Ensuite les membres de l'équipe de plongée étudient les réponses des questionnaires.

Visiblement ils sont tous aptes....

Direction  Bali à 4O kms environ. Ce village de pêcheurs est l'une des destinations montantes de la Crète grâce à son charme préservé.

Nous arrivons à la petite plage d'où les apprentis vont pouvoir faire de la plongée.

On transporte le matériel

Aliki (Alice en français) explique en détail comment va se dérouler la plongée, comment utiliser le matériel et comment communiquer sous l'eau et tout ça en français ! Sa mère est belge...

Un premier groupe se prépare à plonger

Allez, photo souvenir de chacun en tenu de combat. On ne pose pas trop longtemps car parait qu'il faut chaud dans les combinaisons !

et hop, à l'eau !

Les autres attendent leur tour...

Peu à peu les apprentis disparaissent dans l'eau

Il faut vous rappeler que c'est l'hiver... L'eau n'est pas très chaude !

En attendant, l'autre groupe fait des échauffements sur la plage

Les plongeurs ont plongé. On peut repérer un groupe grâce à la bouée là-bas dans l'eau, si, regardez bien !

En guise d'échauffement les apprentis font des ricochets.

Et Tony sera le seul à se baigner sans combinaison ! Bravo ! Il doit avoir du sang Inuit dans les veines !

Fabien préfère parfaire son bronzage...

Fin de la plongée pour le premier groupe.

Ils grelotent un peu à la sortie...

Grégory est content on dirait !

Place aux autres maintenant.

Pas de jaloux, mêmes photos souvenir:

Tu vois Teddy, elle est bien la photo !

Bon, ils ont plongé et là ils ressortent comme vous pouvez le voir

Fin de l'expédition vers 14h. Ensuite on a rangé tout le matériel, retour à l'hôtel.

Grégory distribue l'argent des repas pour le week-end. C'est le carnaval, il va y avoir du monde et de l'animation !

Enfin, visiblement il y a déjà de l'animation ici !!!

Il y a beaucoup de vent aujourd'hui alors les kitesurfers en profitent.

 Les apprentis participent pleinement au carnaval ici avec le cardinal Grégory et le prêtre Antoine

Depuis les fenêtres de l'hôtel, le dimanche matin, nous avons pu voir passer les chars (vides pour l'instant) de la parade.

M. Katsoulakis, le patron de Johnny et léo nous avait invité à déjeuner ce jour là, avec toute sa famille et ses amis.

Au menu, de l'agneau bien sur (élevé et tué par le grand- père lui- même !), du riz cuit dans le bouillon de mouton, du porc, des fruits et un mille feuilles à la crème.

Son fils a joué des airs grecs à la mandoline et ils ont chanté. C'était très sympathique !

A 14h nous avons entendu, depuis l'appartement, la musique de la parade du carnaval et nous sommes descendus voir.

Le plus important Carnaval de Crète est à Rethymno. C'est un événement important qui remonte à 1914. Cette tradition qui perdure, se passe ici dans une ambiance bon enfant, sans prétention aucune, juste le plaisir d'amuser et de s'amuser. Le Carnaval tombe en février ou en mars selon la date à laquelle Pâques est annoncé. Les festivités et animations sont donc sur plusieurs jours, et le dernier dimanche c'est la grande parade qui clôture ce Carnaval.

Beaucoup ont sorti les barbecues sur les trottoirs, et la bonne odeur de grillades vient chatouiller vos narines. De ci de là, vous croisez de drôles de personnages plus loufoques les uns que les autres. Pendant un temps vous semblez même plongés dans un autre univers.

Les couleurs innondent la rue, les confettis pleuvent, les sifflets s'en donnent à coeur joie et les chars aux différents thèmes, viennent saluer la foule. Les participants, tous bénévoles, sont répartis en groupes d’environ 100 à 200 personnes costumées, défilant en accompagnant leur char. Chaque groupe, tous les ans, choisit son thème pour le Grand Défilé. Les thèmes abordés sont très divers et en rapport avec la vie sociale ou l’actualité politique et économique.

Vous les reconnaissez en Dalmatiens ? Aliki et son frère, nos accompagnateurs de la plongée d'hier !

Le char le plus original (à mon avis !)

Mais oui, ce sont bien Angela et Christine jouant au tennis avec la planète....

et derrière ils ont placé un char avec un révolver !!

 La mairie de Réthymnon réalise également des bals populaires ouverts à tous, dans certains lieux traditionnels de la ville, et organise aussi des événements pour les enfants. La «Chasse au trésor » une vieille coutume aussi ancienne que le carnaval est déjà une légende.

Un service de sécurité présent mais discret...

Des couverts s'échappent de la parade !

Mais qui est-ce donc ???

Le lendemain est jour férié. C'est le lundi qui marque le début du carême, cette période de 40 jours de jeûne avant Pâques. Cette journée est consacrée à la famille. On se doit alors d'aller pique niquer et de faire du cerfs-volants. Nous, nous irons faire une randonnée de 13km 700... C'est le chef qui l'a dit !!!

Le jeudi et le vendredi de leur première semaine de travail, nous sommes allés voir les apprentis pour savoir ce qu'ils font:

Au Creta hôtel :

Antoine, Simon et Fabien travaillent en souterrain ! Et ils font de la plomberie à la grecque.

 Au Rithymna beauch hôtel

Julien et Teddy travaillent dans un palace !

Ici avec Stefano

Ils réparent ce qui est cassé dans les salles de bain avant l'ouverture de la saison comme tous les apprentis qui travaillent dans les hôtels.

Les femmes de ménages notent les problèmes par chambre et passent ensuite les infos aux plombiers

Comme nous avons eu droit à une visite complète de l'hôtel, voici quelques photos :

Il y a plusieurs bâtiments dédiés aux enfants seulement !

La piscine (vide !!! Et oui, c'est l'hiver...).

Et même une petite église...

Ils viennent de commencer un jardin potager bio qui fournira la cuisine du restaurant

Quentin et Valentin, eux aussi changent des flexibles, des éviers ou nettoient des syphons au El Greco hôtel

Au Club Marine palace...

C'est la fin de journée de travail pour Kevin, Tony et Lois, ils font un récapitulatif des travaux à faire dans les chambres.

Retour en ville, il y a une sorte de tempête de sable. Un fort vent du sud souffle et apporte la poussière du désert me dit Harris. En général le lendemain il pleut, paraît-il... (il pleuvra 3 gouttes... tant mieux !)

Le soir, des apprentis attendent le dîner... Heureusement qu'ils ont un téléphone sinon ils seraient obligés de se parler !! (Je plaisante, hein !).

Ce soir, pour changer c'est riz et poisson pané (je sais, on ne voit pas de poisson sur la photo, c'était trop tard, englouti !)

Le lendemain, suite des visites des chantiers:

Valentin et Antoine travaillent pour M. Piperakis sur plusieurs chantiers.

Bon, la pelle ce n'est pas vraiment pour les plombiers mais il faut savoir qu'ici les plombiers font de tout, donc aussi la maçonnerie. Les apprentis s'adaptent !

Nous arrivons pour la pause déjeuner sur le chantier de Johnny et Léo qui travaillent pour M. Katsoulakis

Petite photo souvenir des fameux sacs de gravas à transporter !

Ils sont dans une maison particulière où toute la salle de bain est à refaire.

Et enfin nous retrouvons Victoriens et André qui sont eux aussi sur plusieurs chantiers pour M. Xeroudakis

Sympa de travailler sur les toits, non ?

Les apprentis commence le matin entre 7h et 8h et finissent entre 14h et 16h, ça dépend du patron ! Ceux qui travaillent dans les hôtels se rendent sur place en bus (l'arrêt de bus est à moins de 5 minutes à pied et le trajet dure entre 20 et 40 minutes), Pour les autres c'est le patron qui passe les chercher à l'hôtel.

Dîner du soir, boulettes de viande à la sauce tomate et en dessert l'inévitable fromage blanc (une fois on a mangé une pomme et une autre fois une banane, je dis ça pour ceux qui s'inquiéteraient du régime imposé aux apprentis...).

Et donc j'ai appris que pour éviter d'avoir trop de vaisselles à faire on pouvait retourner son assiette, et hop ! On y met le dessert...

 Pas bête !

 Samedi : l'agence ECTA nous avait organisée une sortie. Et c'est parti pour la première étape de la journée: le monastère d'Arkadi, au sud est de Rethymno.

Le monastère d’Arkadi  est un monastère orthodoxe situé sur un plateau fertile du mont Psiloritis, à une altitude de 500 mètres environ. On y trouve de nombreuses vignes, oliveraies, et des forêts de pins, de chênes et de cyprès. 

L'église actuelle date du XVI^e siècle et est marquée par l'influence de la Renaissance, l'île étant vénitienne à cette époque. Cette influence est visible dans l'architecture, qui mélange éléments romans et baroques. Cette église à deux nefs fut détruite par les Turcs en 1866, et reconstruite, depuis. Dès le XVI^e siècle, le monastère fut un lieu de science et d'art, possédant une école et une bibliothèque riche de nombreux livres anciens

Entouré d'épaisses et hautes murailles et situé sur un plateau difficilement accessible, le monastère est une véritable forteresse.

La date exacte de la fondation du monastère n'est pas connue avec certitude. Selon la tradition, les fondations du monastère sont posées tantôt par l'empereur byzantin Héraclius tantôt par l'empereur Arcadius dès le V^e siècle. Et selon cette seconde version, le monastère tirerait son nom de l'empereur. La plus ancienne preuve d'existence du monastère daterait du XIV^e siècle.

Arkadi fut un centre actif et un des hauts lieux de la résistance contre l'occupation ottomane, ce qui fit sa célébrité. Pendant la révolte crétoise de 1866, 943 Grecs y trouvèrent refuge : des résistants, et une majorité de femmes et d'enfants. Après trois jours de combat, et sur les ordres du supérieur du monastère, l'higoumène Gabriel, les Crétois firent sauter les barils de poudre, préférant se sacrifier plutôt que de se rendre. Tous sauf une centaine sont morts lors de l'assaut. 1 500 Turcs et Égyptiens périrent aussi dans la bataille^.

La poudrière où s'étaient réfugiés les grecs.

Cette femme ,qui n'était alors qu'un bébé, a survécu à l'explosion des barils de poudre...

L'enceinte donne au monastère l'allure d'une forteresse qui délimite un complexe de 5 200m. L'épaisseur des murs d'enceinte est de 1,20 mètre environ.^.

Le monastère est devenu aujourd'hui un sanctuaire national en l'honneur de la résistance crétoise. Le 8 novembre est désormais le jour de fêtes commémoratives à Arkadi et à Rethymnon. L'explosion ne mit pas un terme à l'insurrection crétoise, mais attira l'attention de l'Europe sur ce peuple qui se battait pour son indépendance.

Sur la partie interne de l'enceinte, on trouve les bâtiments comme la maison de l'higoumène, les cellules monacales, le réfectoire, les entrepôts, la poudrière et l'hospice^[

Les absides de l'église

Vue depuis l'enceinte

À l'extérieur du monastère, à une soixantaine de mètres à l'ouest, se trouve un bâtiment commémorant le sacrifice des Crétois morts en 1866. Les ossements des morts du siège de 1866 y sont entreposés dans une étagère vitrée. Ces ossements portent clairement les traces de combats et sont parfois percés sous l'effet des balles ou des coups d'épées. Une inscription commémorant le sacrifice des Crétois tombés lors du siège se trouve également dans ce mémorial. On peut y lire :

« Rien n'est plus noble et plus glorieux que de mourir pour son pays. »

De forme octogonale, ce bâtiment est un ancien moulin à vent qui fut par la suite transformé en entrepôt. Il servit d'ossuaire peu de temps après le siège et acquit sa forme actuelle en 1910.

Après cette belle visite nous reprenons le bus, direction la montagne et la grotte de Zeus, rien que ça ! Mais ça se mérite et la route est longue !

La route est très divertissante !

Maintenant il faut marcher, pas le choix ! Nous voici sur le mont Psiloritis ou mont Ida, point culminant de la Crète, situé à 2456 mètres d’altitude. enfin, nous on n'est pas au sommet vous pensez bien ! On a laissé le bus au  parking du Nidha à 1370 mètres d'altitude et on a pris la piste qui conduit à la grotte de l'Ida (Idhéon Andhron) où Zeus fut élevé après son séjour au Dikti.

Il y a des petites églises PARTOUT en Crète !

 Et enfin, après à peine une demi heure de marche, la grotte !

 Cette grotte occupe une place importante dans la mythologie grecque : Cronos, le père de Zeus, avait pour habitude de manger ses enfants afin de ne pas être détrôné par eux. C'est pour lui épargner ce triste sort que Rhéa, la femme de Cronos, cacha leur dernier fils, Zeus, en Crète dans la grotte du mont ida (selon une version de la légende...). Des équipes italiennes ont identifiées les restes d'un sanctuaire datant de l'époque romaine. Ce sont en particulier les scènes sculptées sur les nombreux objets retrouvées (boucliers, tambours,...)  ainsi que certaines inscriptions qui ont permis d'en déduire que le sanctuaire était véritablement dédié au culte de Zeus.

La grotte n'a rien d'exceptionnel mais la balade est sympa !

Un wagonnet, forcément il faut l'essayer !

La visite est finie, il faut redescendre

Retour au bus, destination le village d'à côté.... enfin presque à côté ! le village se nomme Anogia. Nous arrivons au restaurant où des tables nous sont réservées.

 Vue depuis la terrasse du restaurant

Le menu est déjà prévu, tant mieux ! les apprentis vont pouvoir goûter aux vrais spécialités grecques.

En entrée:

Dakos, pain durci, recouvert de tomates fraîches écrasées, d’olives et   de feta. On l’appelle parfois paximadi (c’est le nom du pain durci)   ou encore kouloukopsomo.

Il y avait aussi de la viande grillée en entrée mais elle était si bonne que tout le monde s'est jeté dessus, pas le temps de prendre une photo !  Toujours en entrée (pas de photo) :  longues pâtes mélangées dans un bouillon de mouton.

On était déjà repu et voilà qu'arrive le plat principal ! Côtes de porc...et frites

Salade

Certain ont plus d'un estomac, c'est sur !!!

En dessert nous avons des fruits (et légumes !) confits. Ici coing et aubergine. Délicieux ! Avec un verre de raki

 Contrairement  à l’ouzo et au raki turc ou libanais, le raki crétois n’est  pas anisé. Il titre près de 40° et rappelle, par exemple, la grappa  italienne. Le terme de tsikoudia était généralement utilisé en Crète,   mais sous l’occupation turque, celui de raki s’est largement répandu. On nous en propose souvent un petit carafon (karafaki) en fin de repas.

Nous avons réussi à nous lever de table pour retourner au bus !

Sur les routes de Crète on croise très souvent des petites chapelles au détour d’un virage. Ce sont des chapelles dressées en souvenir d'une personnes blessée ou même décédée dans un accident de la route qui s’est produit à l’emplacement même de la chapelle.

 Surprise sympathique, à la sortie d'un village, nous croisons une mini parade de carnaval.

  Le truc particulier de la conduite crétoise c’est que les  routes sont parfois très larges et il est recommandé de conduire tout à  droite même sur la « bande d’arrêt d’urgence » qui n’est pas du tout un  endroit pour s’arrêter en Crète. En fait si tout le monde roule à droite  c’est que le centre de la route est réservé aux dépassements ! Les  crétois dépassent même dans les virages avec zéro visibilité...

Sur la route on voit souvent des panneaux de signalisation criblés de trous. Ce sont certains  crétois qui utilisent les panneaux comme cible pour les tirs à la carabine. Original non ??

Après une petite pose à l'hôtel on se retrouve à la pizzéria pour le dîner.

Le lendemain c'est reparti pour une autre excursion ! Je sais, on dirait que le bus est vide mais ils en ont assez que je les prennent en photo ou bien ils dorment, je ne sais plus...

Nous avons une petite heure de route jusqu'à destination : les gorges d'Imbros

Comme d'habitude, la route est belle !

Le bus nous laisse en amont des gorges, il nous attendra au village en bas.

 Normalement l'entrée est payant (2 euros) mais comme c'est l'hiver... c'est gratuit !

Les gorges d'Imbros, situées au dessus de Chora Sfakion sur la route qui mène à Hania  est une très belle promenade et très facile à réaliser. 2 à 3 h  de descente tout au plus (8 km) et sans se presser. Il n'y a aucun passage difficile. Ce sont de superbes gorges.

Petite pause après un quart d'heure de marche ??? Ou bien ils m'attendent ! Non, ils ont faim...

Une mini taverne (fermée, c'est l'hiver...)

Et voilà, nous avons mis 2 heures sans nous presser (enfin moi en tout cas !) sous un beau soleil pas trop chaud sans voir un touriste !

Les plus rapides attendent les derniers

Encore un petit effort pour aller jusqu'au village.

Très vite nous trouvons la petite plage du village

Certain hésite à se baigner visiblement, il faut dire que c'est l'hiver !! 19 ou 20° mais dans l'eau, combien ???

Voici les plus téméraires ! Tony en tête !

Eux, ils attendent de voir comment les cobayes réagissent ...

Finalement une bonne moitié du groupe se jettera à l'eau

Une petite pause déjeuner au village

Et nous repartons pour Rethymno

Chuuuuuuut !

 Ils sont si tranquilles quand ils dorment !

et le soir, comme ils ont toujours faim ces apprentis, on se met aux fourneaux !

à demain !

 Lundi matin, nous nous retrouvons dans le hall, tous en pleine forme ! 

notre hôtel...

Direction l'école de langue ECTA

Maria et Harris, qui s'occupent de toute la mobilité en Crète, nous expliquent le déroulement du séjour

ensuite le groupe est scindé en deux pour les cours de grec

Voici Efi, professeur de grec parlant français

Et voici  Maria, idem !

ça commence fort avec l'apprentissage de l'alphabet grec, oups...

 Bonjour : Καλημέρα [kalimèra] / γεια σας [yia sass]  (tournure plus familière).
- Bonsoir : Καλησπέρα [kalispèra].
- Bonne nuit : Καληνύχτα [kalinichta].
- Comment vas-tu ? : Τι κάνεις ; [ti kaniss].
- Comment allez-vous ? : Τι κάνετε ; [ti kanètè].
- Bien : Καλά [kala].
- Couci-couça : Έτσι κι έτσι [ètsi k'ètsi].
- Ça va : Εντάξει [èndaksi].
- Pardon : Συγγνώμη [sig'nomi].
- Je regrette : Λυπάμαι πολύ [lipamè poli].
- Merci : Ενχαριστώ [èfkaristo].
- Oui : Ναι [nè].
- Non : Όχι [ochi].

fin des cours à 14h

ensuite nous partons avec Harris pour une visite pratique et culturelle de Rethymno

on voit ces petites échoppes un peu partout en ville, on peu y trouver de tout et c'est ouvert tôt et tard, pratique !

Avec 250 km de long et 12 à 60 km de large (pour une superficie de 8 335 km2), la Crète est la cinquième plus grande île de Méditerranée après la Sicile, la Sardaigne, Chypre et la Corse. La position de la Crète, entre les 34e et 35e parallèles, lui confère le statut de territoire le plus méridional d'Europe, à hauteur de l'Afrique du Nord.

Réthymno,  où nous séjournons, est une ville  de 33 694 habitants

La cité fut bâtie pendant l’Antiquité, sans pour autant être un grand centre. Cependant, elle était assez puissante pour frapper sa propre monnaie. Une de ces pièces est aujourd’hui représentée sur les armoiries de la ville. C'est probablement la ville de Crète qui a le mieux conservé son caractère ancien avec beaucoup de vestiges vénitiens et turcs.

Réthymno s’est développée à nouveau quand les Vénitiens, alors maîtres de l’île, cherchèrent à établir un centre commercial intermédiaire entre Héraklion et La Canée. La vieille ville d’aujourd’hui date quasiment entièrement de l’époque vénitienne.

Aujourd'hui la ville tire ses principaux revenus du tourisme. Elle est également le site de la faculté de philosophie de l'Université de Crète c'est pourquoi il y a 70% de femmes pour 30% d'hommes dans la ville !! 

Harris nous explique que les maisons avec balcons sont la marque du style vénitien

 et les maisons avec encorbellement en bois, fenêtres closent, sont de style ottoman. On ne devait pas pouvoir voir les femmes à l'intérieur.

 le bois est l'une des matières les plus travaillées par les Ottomans. Malheureusement, ses mauvaises facultés font que peu d'objets sont conservés. Il peut s'agir de portes, de mobilier liturgique (dikka, boîte à Coran, kursi), ou encore de trônes.

Les crétois sont très attachés à  leurs traditions et leur religion (ils sont chrétiens  orthodoxes à presque 100% !). Il faut noter que l’Eglise crétoise est indépendante de l’Eglise  grecque. Elle est rattachée au Patriarcat œcuménique de Constantinople.

vers 15h30 nous finissons notre tour de ville,et  nous déjeunons d'une pita...puis nous partons faire les courses au supermarché à côté de l'hôtel :

Grégory a prit les commandes pour le petit déjeuner, mais attention à ne pas dépasser le budget !! (pas facile !)

Antoine et Tony (à suivre) sont venus nous aider à dévaliser les rayons

petit trajet en caddy jusqu'à l'hôtel

et distribution par chambre, heureusement il y a un ascenseur !

et retour au supermarché pour les courses du dîner

avec un panier cette fois...

fromage blanc au gruyère pour le dîner ?

comme il y a quelques chambres côte à côte nous allons pouvoir utiliser 3 cuisines en même temps et utiliser deux chambres pour dîner ensemble.

Cuisine et vaiselle chacun son tour !

On dirait que Teddy a fait ça toute sa vie !

Bon, c'est sur, on a fait simple:pâtes à la bolognaise, mais c'est bon et ça nourrit !

la preuve

en dessert : fromage blanc avec confiture ou sucre

et dodo, enfin un peu plus tard...!

Mardi matin, retour à l'école pour les cours de grec et rencontre des futurs patrons et des lieux de travail pour certains apprentis

 Antoine et Valentin travailleront pour un plombier indépendant,  M. Piperakis.

Idem pour Johnny et Léo avec M. Katsoulakis

 D'autres travaillerons dans le cadre d'un hôtel

Comme  Julien et Teddy par exemple avec leur tuteur  M. Kontaratos

A 14h, fin des cours et distribution des 5 euros alloués pour le déjeuner

de notre côté nous avions été invités à déjeuner par l'équipe d'ECTA... ça change des pitas !

souvlaki : porc

dolmades : feuilles de vigne farcies au riz

Dakos : pain d’orge en biscotte arrosées d’huile d’olive et parfumées à l’origan

Moussaka : gratin d'aubergines et viande hachée, servi avec une sauce béchamel

et Horiatiki : salade de tomates et concombres avec de la feta (fromage de brebis grec), c’est la fameuse salade grecque

souzoukia : boulettes de viande, très épicées, en sauce tomate

baklava :gâteaux sucrés au miel, aux noix et aux amandes avec le verre de raki traditionnel en fin de repas (alcool local assez fort...).

Le lendemain, retour en cours de grec et continuation des visites des lieux de travail et des futurs patrons : 

ici André et Victorien qui seront sur plusieurs chantiers avec M. Xeroudakis

L'hôtel où travaillerons....

Antoine, Fabien et Simon avec leur tuteur M. Zambetakis

Quentin et Valentin travaillerons eux aussi dans un hôtel (ci-dessous). ici avec leur tuteur, M.Skoulikas

et pour finir, Tony, Lois et Kevin dans un autre hôtel (club marine) avec pour tuteur M.Asprogiannis

Ce soir, pour changer des pâtes, c'est salade ! Attention pas n'importe quelle salade, non ! C'est la recette spéciale de la maman de Grégory !

Julien et André se préparent pour le carnaval du week end

Tony n'hésite pas à mettre les mains à la pâte (ou salade si vous préférez...) pour un meilleur résultat

Comme on n'a pas trouvé de lardons on a pris de la viande hachée... avec des oignons et des herbes etc... il faut du goût !

on regarde la télévision grecque en attendant que ce soit prêt... oui oui ils comprennent déjà bien le grec...

ah ! la table est mise

une gamelle pour deux...

C'était bon !

le lendemain, on attend que les derniers finissent leur bol de céréales...

 et on repars pour l'école.

Histoire de pratiquer un peu le grec, les professeurs nous emmènent au marché de Rethymno 

sur la route du marché, une vitrine de costumes traditionnels

une pâtisserie (il y en a beaucoup ici, miam !)

Ce marché a lieu tous les jeudis sur cette place. Il y a un côté pour les vêtements et un autre pour la nourriture

On trouve beaucoup de fromages en Crète, pas seulement de la feta

Et bien sur de l'huile d'olive !

Ici ce sont des gâteaux que l'on fait surtout pour les mariages

Et ici c'est du pain sec, on en trouve partout, dans les supermarchés aussi. on les mange avec de la sauce tomate, de l'huile d'olive, de la feta, c'est très bon !

Du miel

Des champignons... je ne sais pas le nom, désolée !

et des fleurs...

un vendeur de beignets (délicieux !) ambulant

pendant la période du carnaval beaucoup de gens font griller de la viande dans la rue, c'est la tradition.

Ce soir c'est le carnaval off, une sorte d'entrainement délirant avant le vrai carnaval du week end prochain 

 Sur la place du soldat inconnu on a pu assister à la parodie d'un mariage grec

les hommes se déguisent en femmes et réciproquement !

ci-dessus les demoiselles d'honneur

 et ici la mariée...

les invités...

la" bénédiction " s'est déroulée sur la place; Je n'ai bien sur rien compris mais ça devait être drôle vu que le public riait...

  Il ya de nombreux cas où les rituels sont répétés trois fois, représentant la Sainte Trinité, y compris l'échange des anneaux aux doigts entre la mariée et le marié 

Le stefana est un couronnement de la mariée et du marié reliés par un ruban blanc.  Le ruban est béni par le prêtre et les couronnes représentent l'honneur de Dieu.

Après la bénédiction des mariés, l'assemblée est partie en procession dans les rues de la ville

ils étaient accompagnés de musiciens et ils chantaient

et dansaient...

 de temps en temps le cortège s'arrêtait pour déguster des cacahuètes et un verre de raki offert par un commerçant

ils s'arrêtaient aussi pour une danse

ils ont ainsi fait le tour de la ville en chantant et en dansant pendant près de deux heures !

ça promet pour le "vrai" carnaval...

Vendredi matin, dernier cours de grec et contrôle ! ils ont eu de bonnes notes, ouf !

peu après la fin des cours, après un rapide déjeuner nous sommes allés à la station de bus. Nous avions décidés d'aller visiter Hania (ou Xania ou La Canée... c'est pareil !) qui fut l'ancienne capitale de la Crète.

La route vers Hania est très jolie (en fait, tout est très joli ici)

Après à peine une heure de bus nous voici déjà arrivés

Hania (ou La Canée) est la seconde ville de l'île après Héraklion, avec environ 55 000 habitants. La Canée est située sur l’ancien emplacement minoen de Kydonia. La ville se développe à nouveau à la fin de l’époque minoenne comme une importante cité-État de la Grèce classique, dont les limites s’étendaient de la baie de La Canée jusqu'au pied des Montagnes blanches. Kydonia était constamment en guerre avec d’autres cités-États.  La cité est assez importante pour être mentionnée dans l’Odyssée d’Homère.

 Les armées musulmanes prennent possession de l’île en 824, reprise par les Byzantins en 921, qui commencent alors à fortifier la ville pour empêcher sa reconquête par les musulmans.

Après la quatrième croisade et le démantèlement de l’Empire byzantin, en 1204, la Crète est donnée à Boniface, marquis de Montferrat, qui choisit de la revendre aux Vénitiens. En 1252, les Vénitiens parviennent à s'imposer aux Crétois mais en 1263, les Génois conduits par le comte de Malte, Henrico Pescatore, avec l’appui de la population, prennent la ville. Ils la conservent jusqu’en 1285, date de sa reconquête par les Vénitiens.

La Canée est alors le siège administratif de la région, et devient un centre de commerce ainsi qu’une région agricole fertile. Les contacts avec les Vénitiens favorisent les échanges entre les deux cultures. Le nom de la ville se transforme en La Canea et des fortifications sont construites tout autour de la ville pour la protéger des invasions et des pirates, donnant à la cité la forme qu’elle a aujourd’hui.

Cependant, les murs n’empêchent pas les Turcs de conquérir la ville après seulement deux mois de siège. Ils s'étaient  emparés de La Canée le 2 août 1645 au terme d'un siège sanglant, notamment dans les rangs turcs, qui avaient perdu 40 000 hommes. Ces pertes considérables valurent au commandant des armées turques d'être exécuté à son retour à Istamboul. La plupart des églises sont transformées en mosquées et les richesses de la ville sont prises. Les turcs résident principalement dans les quartiers est de la ville.

La cathédrale grecque orthodoxe de 1860 :

on n'avance pas très vite parce que c'est fou comme ça les intéresse les magasins !

 les Turcs construisent également de nouvelles mosquées telle que la mosquée Kioutsouk Hassan Tzamissi sur le port, des bains publics (Hammam), et des fontaines, éléments importants des cités turques. Le pasha de Crète résidait à La Canée.

ci-dessus le hammam

En 1821, alors que la Grèce se soulève contre l’Empire ottoman, beaucoup de chrétiens sont massacrés, y compris l’évêque de Kissamos, pendu à un arbre.

Eleftherios Venizelos, originaire de Mournies près de La Canée, est un des meneurs du soulèvement contre les Ottomans. Il deviendra par la suite premier ministre de Grèce. Sa tombe est au sommet d’une colline surplombant La Canée. En 1898, pendant les derniers pas vers l’indépendance et de l’enosis (union avec la Grèce), les grandes puissances font de La Canée la capitale d’un Etat crétois semi-autonome, avec le Prince Georges de Grèce à sa tête.

Bien qu’elle ait été bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, La Canée est considérée comme une des plus jolies villes de Crète, particulièrement le vieux port vénitien avec son phare du XV^e siècle et la mosquée des Janissaires. La plupart des bâtiments ont été restaurés afin de devenir des hôtels, des magasins ou des bars.

ci-dessus on apperçoit le phare et la mosquée

un autochtone...

alors, où allons- nous ?

après l'inévitable photo de groupe nous décidons de déambuler dans les ruelles de la ville

n'oublions pas que nous sommes avec des apprentis plombiers... alors forcément ils remarquent des chose que je n'aurais jamais remarqué !

 Tiens, une maison de style ottoman (neuve bien sur !)

soudain ils s'attroupent devant quelque chose...

mais oui, bien sur !

là ils sont devant un vélo... il doit être beau ce vélo !!!

Nous arrivons au marché couvert

ça traine un peu à sortir du marché alors on attend les derniers sur un banc, sous un beau palmier...

après avoir bien marché, nous trouvons une terrasse et la propriétaire d'un magasin à côté nous confie son chiot ! trop mignon !

il fait déjà nuit alors, après une dernière balade dans les ruelles, nous nous installons dans un restaurant. Le menu, censé être à 12 euros a fini à 8 euros... c'est l'hiver comme ils disent, il n'y a pas beaucoup de monde, alors tout est négociable !

et nous prenons le dernier bus de 21h pour rentrer à Rethymno

 6h45 samedi matin, départ de la gare d'Angers pour Roissy CDG 

 on s'occupe comme on peut... la journée sera longue ! 

 encore un petit trajet jusqu'au terminal d'enregistrement...

Pause déjeuner avant d'embarquer, un dernier repas à l'ambassade américaine !

on passe la douane sans encombres, ils ont l'air content non ?

patience, patience...

 et c'est parti !

petite pause de 3h à Athène, on marque le coup avec une première photo de groupe !

et après un vol jusqu'à Héraklion, c'est la dernière ligne droite, en bus cette fois, jusqu'à Rethymno

 arrivée à 22h30 à l'hôtel, nous sommes accueillis par Maria de l'agence réceptive ECTE

on pose nos valises rapidement...

et nous sortons en ville pour MANGER ! car nous n'avons pas dîner...

nous trouvons deux petits restaurants qui font de la pita (pain local) garnie de poulet ou porc avec des oignons, de la crême et des frites.

Nous ne le savons pas encore mais ce repas deviendra une habitude pour le déjeuner pendant toute la mobilité !

et finalement nous irons dormir....

Dimanche matin nous nous retrouvons tous dans le hall de l'hôtel pour découvrir la ville de jour ! et à 20 mètres de l'entrée de l'hôtel:

sympa non ?

le formateur Grégory se décide pour un petit déjeuner typique.....

le centre ville est à environ 800 mètres de l'hôtel

Comme c'est long 800m, on fait une pause...

 nous arrivons place du soldat inconnu, la place des rassemblements à l'occasion des fêtes entre autre 

Nous continuons vers la vieille ville, nous cherchons un endroit pour prendre le petit déjeuner !

et nous trouvons...

omelette garnie et frites... petit déjeuner local??????

une fois repu, alors, où va t-on?

vers l'ouest !

l'entrée est payante, alors on discute pour savoir si on y va... ou pas... et finalement la dame de l'entrée a dû en avoir assez de nous voir discuter et nous a laissé entrer gratuitement...

un théâtre

une des deux églises du site

Un des vestiges de l'occupation turque est la mosquée qui se dresse encore au centre de la forteresse, même si elle a perdu son minaret : l'intérieur est vaste et son plafond richement orné.

le chef à la place du chef ! Normal !

les remparts surplombent le port et la vue sur la mer explique sans aucun doute le choix d'avoir installé la forteresse ici, car la vue porte loin et ils pouvaient voir les envahisseurs arriver !

plus c'est haut plus la vue est belle !

c'est bizarre, je pensais qu'ils savaient que ça piquait un cactus mais ils sont quand même allés vérifier...

 et voilà pour la forteresse, maintenant on repart à la découverte de la ville

pause déjeuner, tient ! une pita !

après s'être balader dans les ruelles de la vielle ville, retour à l'hôtel et ensuite dîner à la pizzéria d'à côté. Comme c'est dimanche nous n'avons pas pu faire de courses...

Ici même par 20° ils disent que c'est l'hiver, en tout cas ce n'est pas la saison touristique donc le patron de la pizzéria fait 20% sur le menu ! enfin sur ce qu'il y a de disponible sur le menu, car c'est l'hiver alors pas de salade grecque !! on s'est contenté de pâtes et de pizza

pas mal la pizza, non ?

et après, dodo !